Je ne sais pas vous, mais moi j'ai
toujours été marqué par le concept de concours.
Des étudiants qui ont les compétences requises peuvent
se voir interdire l'accès à une profession car il ne
font pas partie des meilleurs. Pourtant, il est bien sur
indispensable de répondre à certaines compétences
pour réaliser un métier, mais de là à
faire partie des meilleurs à un concours qui ne porte pas
forcément sur les compétences attendu pour une
profession...
Peut importe que mon médecin,
mon avocat,... ai eu un bon classement à son concours, le
principal est qu'il soit bon dans son métier, donc qu'il ai
assimilé les compétences nécessaires à
son métier.
Le seul intérêt que j'ai
réelment trouvé à un concours, c'est la
contrainte des places disponibles dans un établissement. Il
est indispensable de sélectionner dans ce cas les élèves,
et là, le concours est la solution la plus juste, car la plus
objective. En effet, les sélections par dossiers peuvent
favoriser des élèves venant d'une zone où
l'éducation est réputé meilleur que dans une
autre.
Certains penseront que le deuxième
intérêt des concours, est de s'assurer de prendre des
personnes compétentes, car ils ont été meilleurs
que les autres à l'assimilation des compétences
nécessaires à leurs futur profession, et que certaines
profession impliquant de lourdes responsabilités, il est plus
que nécessaire de s'assurer de la performance de ceux qui la
pratiqueront. Je répondrai à ceci, qu'il n'est nul
besoin de réaliser un concours pour s'assurer de la
performance de ceux qui seront amené à réaliser
une profession à lourde responsabilité. Il suffit de
réaliser un examen très difficile, mettant à
rude épreuve les compétences des candidats, et de
sélectionner ceux qui ont réussi à faire face à
ce type d'examen. Il est aussi possible de demander aux candidats
d'avoir une note minimal pour passer (exemple : 20/20 pour une
épreuve de médecine portant sur les diagnostiques de
maladies, car on peut considérer que la moindre erreur peut
causer des dommages irréparables à de futurs patient).
Vous l'aurez compris, la suppression
des concours ne signifie pas simplification des études, mais
possibilité à qui le veut de réaliser le métier
de ces rêves si il se donne les moyens d'acquérir les
compétences nécessaires. Tout le monde ne peut faire
parti des meilleurs, mais si tout le monde s'en donne les moyen, tout
le monde peut faire le métier qu'il lui plait.
De plus les concours, qui forment
l'axe centrale de l'éducation supérieur français,
poussent les étudiants français à voir en
l'autre un ennemi, qu'elle qu'un qui peut leur subtiliser leurs rêves
de réaliser les métier auxquels ils se destinent. Ce
n'est pas un bon exemple de solidarité, contrairement à
ce que pourrai représenter un examen très difficile,
qui lui, pousserai les étudiants à l'entraide.
Effectivement, dans ce cas, aucun étudiant ne se dira qu'il
peut compromettre ses rêves en aidant autrui à mieux
comprendre une leçon.
Rémi RODRIGUES